L’île de Pitcairn fut découverte le 2 juillet 1767 par le capitaine Philip Carteret, à bord du navire le HMSS Swallow. Il trouva l’île inhabitée.
En 1790, l’île entrait dans la légende en devenant le refuge de Fletcher Christian et de ses huit compagnons, qui n’étaient autres que les fameux révoltés de la Bounty.
L’île était certes connue, mais une erreur dans le report de sa position sur les cartes de navigation allait la rendre introuvable pendant plus de 18 années, permettant ainsi à ces visiteurs inattendus d’échapper à la justice britannique. Leur navire, la Bounty, fut échoué et brûlé.
En 1808, le capitaine américain Mathew Folger, à bord du navire Topaz, retrouva l’île habitée par le seul survivant des révoltés, John Adams, les autres ayant été tué dans des circonstances tragiques – ainsi que par une population polynésienne descendant de la vingtaine de tahitiens que les révoltés avaient amené avec eux. L’île compte aujourd’hui une population d’environ 60 habitants. Bien que britanniques et néo-zélandais soient venus s’installer sur l’île, de nombreuses familles, Christian, Adams, Young, sont les descendants directs des révoltés et de leurs compagnons polynésiens.
D’un abord très difficile, l’île n’offre pratiquement aucune plage pour y débarquer.
Une ile volcanique
Ce volcan de 4 km de long et 2 km de large, haut de ses 347 m, et des parois abruptes, atteignant parfois de plus de 200 m, sont découpées dans un empilement de coulées massives dont la résistance a permis à l’île de résister à l’assaut des vagues depuis son émersion. Cependant la morphologie de Pitcairn, en forme de croissant ouvert vers le nord-est, est celle d’un formidable cratère d’origine explosive, d’environ 3 km de diamètre. L’éruption qui forma ce cratère, recouvrit la totalité de l’île de cendres fines, dans lesquelles l’érosion a modelé des falaises dépassant, en certains endroits, plus de 150 m de hauteur. Son âge serait d’environ 600-900 mille ans.
Roger