Rentrés au bagne à quatre heures en hiver, les forçats occupent leurs loisirs forcés à diverses activités: quelques-uns lisent ou écrivent, la plupart jouent, discutent ou rêvent.

Les forçats restent enchaînés toute la nuit sur les taulas (sorte de lit incliné en bois) permettant d’accueillir dix personnes. Leur chaîne leur permet de rejoindre la tinette aménagée entre chaque banquette dans le mur de refend du bagne. Ils disposent environ d’un espace de cinquante centimètres par personne.

 

 

A partir du XIXe siècle les forçats disposeront d’un certain confort par l’attribution du serpentin (petit matelas d’étoupe) en remplacement du capot d’herbage fourni avec le trousseau à leur arrivée au bagne. Ce serpentin occasionnera une révolte dans la nuit du 15 au 16 novembre 1822 lors de sa suppression comme nid à vermine et cache d’argent et de limes, ils le retrouveront en 1840.

 

 

Le signal du silence et du sommeil est donné à vingt heures à l’aide d’un coup de sifflet.

 

Bibliographie:

Philippe Henwood (Bagnards à Brest)

Frédérique Joannic-Seta (Le bagne de Brest)

Les cahiers de l’Iroise (Le bagne de Brest)

 

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